📢 Annonce d'Article - La Revue Pharma 📢
Nous sommes ravis de vous informer de la publication d'un article au sujet de l'inventaire de cession dans le dernier numéro de La Revue Pharma, cahier installation & transactions.
Revue Pharma : L’inventaire de cession est-il légalement obligatoire lors de l’achat ou la revente d’une pharmacie ?
Jérémy Arzoumanian : Oui, absolument ! Il doit d’ailleurs être obligatoirement réalisé par un cabinet spécialiste de l’inventaire. Les frais d’inventaire sont généralement pris en charge à 50 % par le cédant et 50 % par l’acquéreur. Les deux parties doivent se mettre d’accord sur le choix de l’inventoriste, et il est conseillé de prendre rendez-vous trois mois à l’avance. Nous réalisons l’inventaire toujours la veille de la prise de possession de la pharmacie. L’inventaire dure en moyenne 4 heures, mais peut s’étendre jusqu’à un week-end entier pour de très grandes pharmacies. Nous inventorions 100 % du stock destiné à la revente. Le matériel de location et les emballages détériorés ne sont pas comptabilisés.
Quel est le but de l’inventaire de cession ?
L’inventaire permet au cédant de récupérer un actif immobilisé qui représente environ 10 % de son CA. Côté acquéreur, l’activité peut démarrer avec un stock sain et conforme à ce qui a été rédigé dans les actes. Enfin, le but de l’inventoriste est la fiabilité d’un relevé exhaustif et une valorisation normée aux exigences de la transaction.
Comment estimer le montant du stock ?
Nous appliquons un protocole précis, qui a pour but de cadrer la cession. Créé en 1998, il s’agit d’un protocole national et reconnu par les experts de la profession : la Norme ODIP. Elle rend possible une valorisation par taux de TVA des produits, en s’adaptant à la typologie de pharmacie pour être au plus proche de la réalité, notamment en termes de remise. Par exemple, plus une pharmacie est grande et possède un large stock, plus la remise est importante. En moyenne, sur toute la France, les stocks lors de la cession tournent autour de 170 000 euros.
Quels sont les erreurs ou les litiges fréquents lors de l’inventaire de cession ?
Souvent, le pharmacien vendeur – s’il n’a pas l’habitude de réaliser régulièrement des inventaires – survalorise son stock, par rapport à la réalité. Dans les officines, il existe un stock « fantôme », de l’ordre de 10 à 15 %, qui est lié à une accumulation de produits présents informatiquement, mais qui n’existent plus dans la pharmacie : des retours labos ou des produits périmés qui n’ont pas été déstockés, des erreurs de délivrance ou de réception de commande ou des vols. Il est fréquent de voir des officines qui ont estimé un stock de 300 000 euros, mais qui tombe à 250 000 le jour de la cession.
Afin d’éviter les mauvaises surprises, nous réalisons des pré-inventaires pour accompagner le titulaire en amont. Cela leur permet également de rentrer dans la tranche de stock minimum et maximum évoquée au moment de la transaction.
Dernier point, le plus important : nous alertons le cédant sur tous les produits qui risquent d’être sortis des stocks le jour J, les produits périmés dans moins de 6 mois. En effet, le jour de la cession, il arrive parfois de sortir 5 000 ou 6 000 euros de produits périmés. L’idée est donc d’anticiper, en mettant en place des retours labos ou des opérations commerciales en amont.
Comment gérer ces périmés et ne pas perdre trop d’argent ?
En moyenne, les produits périmés vont représenter 3 à 5 % du stock HT. Pour préparer cette transmission, nous sommes partenaires de Trimed’s, une plateforme de vente en ligne des produits pharmaceutiques proches de la date de péremption. En amont de la cession, le cédant peut donc revendre ces produits proches de la péremption sur la plateforme, avec des réductions, pour éviter qu’ils ne soient jetés à la poubelle. Cette démarche est économique et écoresponsable. Le titulaire a aussi la possibilité, toujours via Trimed’s, de faire un don de ces produits. Dans ce cas, Trimed’s vient récupérer cette partie du stock pour des associations.
Pour quelle raison est-ce important d’être accompagné par un inventoriste ?
Chaque année, Stock 12 réalise 120 inventaires de cession. C’est un évènement qui n’intervient que très ponctuellement dans la vie d’un pharmacien et il doit s’entourer de professionnels compétents, d’inventoristes, au même titre que des conseillers juridiques, des experts-comptables ou des transactionnaires. Aussi, avec l’ODIP, nous sommes une association soudée, capable de prendre en compte les spécificités régionales. Notre objectif : minimiser les pertes pour le vendeur et ajuster le stock selon les engagements contractuels de la cession pour l’acquéreur.
📅 Date de publication : Octobre 2023
🔗 Lien vers l'article complet : : https://lnkd.in/e9FdMD3i
Nous remercions chaleureusement La Revue Pharma pour cette interview et espérons que cet article vous sera utile.
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